La Ville de Mercier se réjouit de la décision du Tribunal administratif du Québec, qui maintient le rejet du projet d’exploitation d’une carrière avec dynamitage à l’intersection du rang Sainte-Marguerite et de la montée Saint-Isidore.

Publié le 11 novembre 2019, le jugement du Tribunal administratif du Québec rejette la contestation judiciaire lancée par Agrégats Lefebvre à la suite de la décision du 3 août 2018 de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), qui maintenait son refus d’autoriser le projet de carrière avec dynamitage, tout en autorisant sous conditions le remblai des trous existants sur le site d’ici 2020.

La mairesse de Mercier, Lise Michaud, espère que cette décision constitue le point final de cette saga. « À cet endroit précis, l’arrivée d’une carrière avec dynamitage aurait constitué une véritable bombe à retardement environnementale, avec de graves conséquences sur la qualité et la quantité de l’eau potable, sur nos terres agricoles, ainsi que la qualité de vie de nos résidents », a-t-elle expliqué.

Ce jugement représente également un soulagement pour un bon nombre de partenaires régionaux. « Tout comme lors de l’annonce de la décision de la CPTAQ, nous désirons remercier tous ceux qui nous ont appuyés dans nos démarches contre ce projet. On peut penser aux citoyens et aux agriculteurs, à la MRC de Roussillon, à l’Association des producteurs maraîchers du Québec, à l’Union des producteurs agricoles (UPA), à la Table des préfets et élus de la couronne sud (TPECS), la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), à la municipalité de Saint-Isidore, ainsi qu’à plusieurs groupes environnementaux », a précisé Lise Michaud.